Cinéma autochtone 2022 — Des images pour retarder la fin du monde

“Des images pour retarder la fin du monde” était une série de films présentée en ligne pendant cinq semaines pour se pencher sur les conceptions autochtones de la territorialité et de la spiritualité face aux multiples menaces qui pèsent sur notre bien-être collectif. L’événement était organisé par Amalia Córdova et présenté par l’Institut hémisphérique pour la performance et la politique en collaboration avec le Center for Folklife and Cultural Heritage de la Smithsonian Institution ainsi que Rencontres Hémisphériques.


Suivant l’invitation d’Ailton Krenak de considérer l’interdépendance entre tous les êtres vivants, nous nous sommes penchés sur ce qui nous nourrit et nous soutient : de ce lien primaire avec la terre et l’eau aux actes de guérison et cérémonies. Ces films vont au-delà de la dénonciation et s’engagent avec les conceptions autochtones de territorialité et de spiritualité, avec des images et des sons qui canalisent la vitalité, la connexion et la relationnalité face aux multiples menaces auxquelles nous sommes confrontées. Nous est-il possible de retracer les chemins, d’écouter les graines, les rivières et les poètes? Pouvons-nous adresser notre requête aux esprits et chanter dans nos propres langues?


Semaine 1 – 11 au 14 novembre


– Ixim Ulew (2022). Réalisateurs Tzutu Kan and Daniel “El Suchi” García. Guatemala, Tzútujil Maya. Durée 3:30 minutes.
– A vacina (2021). Réalisateurs Benito Miquiles & Mauricio Torres, Brasil, Sateré-Mawé. Durée 9 minutes.
– New York, just another city/ New York, petei tetã ve rive (2019). Réalisateur/réalisatrice André Lopes & Joana Brandão, Brésil/États-Unis, Guaraní Mbyá. Durée 18 minutes.
– Tiam/The Return (El retorno) (2021). Réalisateur Eriberto Gualinga. Équateur, Kichwa Durée 16 minutes.


 


Semaine 2 – 18 au 21 novembre


– “2050” feat. Jhon Jota “el indio del Rap” (Nasa) (2016). Réalisateur Jhon Jota. Columbia, Nasa. Durée 3 minutes.
– Seed Mother: Coming Home (2021). Réalisateur/réalisatrice Mateo Hinojosa and Rowen White. US, Quechua, Mohawk. Durée 7.25 minutes.
– “ᎠᏍᎦᏯ ᎦᏅᎯᏓ” (Long Man) (2021). Réalisateur Joseph Erb. États-Unis, Cherokee Durée 14.26 minutes
– Shash Jaa’ (Bears Ears) (2016). Réalisateur Angelo Baca, Dinetah (Territoire Navajo, États-Unis ). Durée 26 minutes.


 


Semaine 3 – 25 au 28 novembre


– “Sin Combate” feat. Anahi Mariluán (2022). Réalisatrice María Manzanares, Argentine, Mapuche. Durée 3 minutes.
– Warmi Luna-Gunaa Sol (2015). Réalisatrice Frida Muenala, Équateur, Kichwa et Zapotec Durée 5.39 minutes.
– Fôlego Vivo (2021). Réalisateurs/réalisatrices Juma Jandaíra and Associação dos Índios Cariris do Poço Dantas-Umari. Brésil, Kariri Durée 25 minutes.


 


Semaine 4 – 2 au 5 décembre


– “Trafkintun” feat. Waikil con banda acústica (Sesión en Vivo en la Ruka) (2019). Director Gerardo Quezada, Ngulumapu, Chile, Mapuche. Durée 5.33 minutes.
– Ma’s House (2022). Director Jeremy Dennis. États-Unis, Shinnecock. Durée 9 minutes.
– Nũhũ Yãg Mũ Yõg Hãm: Essa Terra É Nossa! / This Land Is Our Land! (2020). Diretores Isael Maxakali, Sueli Maxakali, Carolina Canguçu, Roberto Romero. Brésil, Maxakali. Durée 70 minutes.


 


Semaine 5 – 9 – 12 décembre


– Os espíritos só entendem o nosso idioma (The Spirits Only Understand Our Language) (2019). Directors ileuza Jemjusi, Robert Tamuxi, and Valdeilson Jolasi. Brésil, Manoki and Myky. Durée 5 minutes.
– Equilíbrio (2020). Director Olinda Muniz Wanderley. Brésil, Tupinambá, Pataxó hãhãhãe. Durée 12 minutes.
– Mujeres Espíritu/Spirit Women (2020). Director Francisco Huichaqueo. Chile, Mapuche. Runtime 43 minutes.


 


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